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Topstukken & trésors classés – [Re]move

Topstukken & Trésors classés présente des trésors médiévaux classés et protégés tant par la Fédération Wallonie-Bruxelles que par son homologue flamand et rassemblés par la Société archéologique de Namur.

« Move-Remove. Topstukken et Trésors classés » invite le visiteur à suivre le parcours d’œuvres d’art médiévales exceptionnelles, toutes classées en tant que « Trésors » (en Wallonie) ou « Topstukken » (en Flandre). Vendues, offertes, transportées ou même volées, ces Masterpieces mettent en lumière les voies et les modes d’échanges au Moyen Âge.

Elles sont exceptionnelles et toutes différentes : certaines sont de grandes dimensions, d’autre petites, voire minuscules. Elles sont en or, en argent, en ivoire, en marbre ou encore en bois. Certaines sont peintes, d’autres sont serties de perles ou de pierres précieuses. Ces œuvres présentent pourtant trois points communs : elles ont toutes été réalisées durant la période médiévale, elles sont toutes conservées en Belgique et elles sont toutes classées.

Mise au tombeau (détail). Marbre de Carrare. 14e siècle. Liège, Grand Curtius. Coll. fabrique de l’église saint Gilles © IRPA.

L’exposition Move-Remove ne présente que du haut niveau donc. De l’exceptionnel. C’est la première fois qu’autant de « Trésors classés » et de « Topstukken » sont rassemblés en un seul événement.

Les œuvres sont reliées entre elles par le fil rouge de la circulation, d’une mobilité qui préside à leur création, mais qui peut également en causer la perte. Chaque pièce est approchée sous un angle différent : translation des reliques, commerce des matières premières, transferts artistiques, importations et exportations, démembrement, remploi, vol… Ces thématiques offrent une clé de lecture pour aborder la Masterpiece présentée, qu’elle soit pièce d’orfèvrerie mosane ou tableau d’un primitif flamand.

Jean Josès, Aigle-lutrin (détail). Laiton. 187 x 76,5 cm. 14e siècle. Houffalize, église Sainte-Catherine. Coll. Commune d’Houffalize. © IRPA

Certaines œuvres, telles des châsses médiévales, ne pouvaient être exposées en raison de leurs dimensions ou de leur usage. Elles ont donc fait l’objet d’une importante campagne de numérisation lancée dans le cadre de cette exposition. Le résultat, pour une part en 3D, est présenté au sein du parcours grâce à un partenariat avec l’Atelier de l’Imagier.

Des visites guidées sont organisées sur demande ainsi que chaque premier dimanche. Des nocturnes sont organisées chaque troisième dimanche du mois.

Un catalogue de l’exposition est en vente à l’accueil du musée au prix de 5€.

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